Une collecte de donnée à grande échelle
Dans le cadre de ce projet, l’ambition affichée pour la collecte de données est de couvrir environs 2700 km2 sur une période de trois ans ; l’objectif étant de produire des données de qualité optimale pour le cadastre national tout en développant des approches qui pourront permettre une couverture plus large du territoire national avec le concours des autres partenaires et projets.
Une approche basée sur l’expérience et le partage de connaissances
L’approche retenue pour aborder la collecte des données repose sur une combinaison entre l’expérience des membres du consortium et un partage de connaissances avec les acteurs nationaux et locaux pour identifier les solutions qui cadrent le mieux avec les attentes du Bénin. Ainsi, en se basant sur les expériences antérieures, des tests ont été réalisés sur le terrain pour adopter les approches innovantes qui permettent d’aller vite dans la collecte de données tout en maintenant une qualité optimale à un prix raisonnable. L’approche se voulant globalisante, des manuels de procédures ont été développés pour collecter les données dans les zones vides et pour actualiser les données existantes avant qu’elles ne soient intégrées au cadastre national.
Un démarrage méthodique et progressif
A côté des manuels développés, il est également prévu le développement d’applications de collecte de données adaptées aux réalités locales et aux exigences légales et accessibles à tous les acteurs impliqués dans la collecte de données foncières. Ainsi, une plateforme de collecte de données socio-foncières couplée avec une application mobile est en cours de développement de même qu’une application de consolidation des données socio foncières et topo foncières collectées sur le terrain. Ces deux applications vont permettre de démarrer doucement la collecte des données réelle sur le terrain dans les premières communes d’intervention que sont N’Dali et Bohicon. Dans ces deux communes, les arrondissements de Sirarou (N’Dali), Bohicon I et Bohicon II seront entièrement couverts pour environs 450 km2.
Après cette première étape, un arrêt sera marqué pour évaluer les outils et approches utilisés avant de passer à la phase de vulgarisation et de généralisation. Pendant que la première phase sera en cours, il est prévu le développement ou l’adaptation d’une application de collecte de données topo foncière pour à terme parvenir à une automatisation du traitement des données collectées sur le terrain et ainsi réduire les pertes de temps et les risques d’erreurs et de fraude.
